Avoir des "coronavirus" et fière d'en avoir !

Mais la confiance, ça n'avance pas à grand chose là....car personne n'y peut rien , c'est à vous de voir, avec tes amis éleveurs....

C'est vraiment un sujet intéressant.

Quand j'ai pris Beau j'ignorais tout de la PIF, corona virus, etc... bref la particulière parfaite dans toute son ignorance hihi

Courtoise est arrivée et je n'y ai pas du tout pensé (même en étant un peu plus avertie qu'avant).

Puis saillie et là j'ai vraiment du me pencher sur la question car le mâle choisi est complètement négatif. Donc examen et résultat négatif.

Puis Dwimordene est arrivé et je n'y ai vraiment pas du tout du tout pensé, alors que Courtoise allait mettre bas à un peu plus de 2 semaines.

Un des chatons est parti chez une personne dont les chats sont négatifs (testés par pcr écouvillon rectal). Elle a fait tester le chaton qui s'est avéré être faiblement positif.

Du coup, j'ai fait tester mes 4 chats qui partagent 2 bacs à litière.
Beau : négatif
Courtoise, Dwimordene et Délicieuse : faiblement négatif (10 copies !).

A chaque fois, mes chats ont été testés par le même laboratoire, par pcr sur envoi de selles (nominatives - vivi, j'ai passé un week-end "crottes").
Vu le faible taux, plus Beau qui est négatif, je me dis que mes chats vont se négativer. Je referais tester bientôt.

Mais honnêtement, en connaissant maintenant un peu plus le sujet, je ne m'affole pas (parce que le taux est très faible).

Par contre, je me demande si avant d'accueillir un chat étranger à la maison, je ne demanderais pas un examen.... car si le chat est positif +++, cela me posera un problème, ne pouvant pas le séparer des autres jusqu'à que son taux redescende.

hesperides a écrit:

Mais la confiance, ça n'avance pas à grand chose là....car personne n'y peut rien , c'est à vous de voir, avec tes amis éleveurs....

Oui, j'en parlerai avant de prendre le chaton...

effectivement laurence , 10 c'est que dalle
centauree c'etait 111 replicants par pcr sur muqueuse rectale
c'est pour ça que je souhaite un futur chaton issu d'un elevage travaillant en coronaro positif car si centauree se reactive pour une raison x,y,ou lambda je serais plus tranquille en sachant que mon chaton possede une immunité prealable

Laurence a écrit:

C'est vraiment un sujet intéressant.

Quand j'ai pris Beau j'ignorais tout de la PIF, corona virus, etc... bref la particulière parfaite dans toute son ignorance hihi

Courtoise est arrivée et je n'y ai pas du tout pensé (même en étant un peu plus avertie qu'avant).

Puis saillie et là j'ai vraiment du me pencher sur la question car le mâle choisi est complètement négatif. Donc examen et résultat négatif.

(....)

Du coup, j'ai fait tester mes 4 chats qui partagent 2 bacs à litière.
Beau : négatif
Courtoise, Dwimordene et Délicieuse : faiblement négatif (10 copies !).
(....)
Vu le faible taux, plus Beau qui est négatif, je me dis que mes chats vont se négativer. Je referais tester bientôt.

Mais honnêtement, en connaissant maintenant un peu plus le sujet, je ne m'affole pas (parce que le taux est très faible).

Par contre, je me demande si avant d'accueillir un chat étranger à la maison, je ne demanderais pas un examen.... car si le chat est positif +++, cela me posera un problème, ne pouvant pas le séparer des autres jusqu'à que son taux redescende.

Mais pourquoi est-ce important pour toi que tes chats se négativent ? qu'est-ce que ça va changer pour eux à ton avis ? rien du tout ! d'autant qu'à des taux si bas, ils n'excrétent pas...
ceci dit, un chat faiblement positif peut aussi mourir de pif..faut pas croire que ce soit réservés aux fortement ou aux négatifs....il y a sûrement le patrimoine génétique de l'individu qui joue....
tes chats ont des défenses apparemment, donc, je ne m'inquièterais pas plus que ça...

sujet, on ne peut plus intéressant, je vous en remercie

Hespéride, c'est important si je veux à nouveau faire saillir Courtoise par un mâle négatif.

Oui je sais parfaitement que même faible, cela ne veut pas dire que la mutation en PIF ne se fera pas.
Mais pour moi il y a moins de risques que cela arrive qu'avec un chat positif +++.

Laurence a écrit:

Hespéride, c'est important si je veux à nouveau faire saillir Courtoise par un mâle négatif.

Oui je sais parfaitement que même faible, cela ne veut pas dire que la mutation en PIF ne se fera pas.
Mais pour moi il y a moins de risques que cela arrive qu'avec un chat positif +++.

je ne suis pas sûre que cela change quelque chose...
être certains de la négativité d'un chat, cela demande trois tests successifs...car il n'y a pas d'intérêt de tester un chaton de trois mois...je trouve ça difficile à réaliser, et je me demande le bénéfice qu'on peut avoir, puisque tes chats ont des anticorps ? qu'est-ce qu'ils risquent ? comme je l'expliquais et comme tu le sais sûrement, un chaton peut faire un stress au changement de propriétaire et une poussée de corona, ce qui ne fait pas de lui un danger potentiel, il suffit de l'isoler deux mois...normalement, le taux doit redescendre...
chez moi, j'isole mais je ne teste pas, et je n'ai pas de soucis, je crois que pour beaucoup de gens, c'est une obcession cette maladie alors qu'elle tue peu en comparaison avec d'autres fléaux...je m'inquiéterais davantage de savoir avec quoi ont été nourris les parents de mon chaton....ça par contre, c'est une chose importante pour moi.

En parlant de stress, on dit qu'une opération est l'un des pires stress pour le chat.
Alors quand faut- il stériliser nos chatons? seront ils moins sujets a développer une pif après une stérilisation à 3 mois plutôt qu'a 7 ?

Je crois que le "danger" se situe jusqu'à l'âge d'un an et ensuite sur des chats de plus de 5 ans ????

Mais je ne suis pas du tout certaine des âges.

hesperides a écrit:

Laurence a écrit:

Oui je sais parfaitement que même faible, cela ne veut pas dire que la mutation en PIF ne se fera pas.
Mais pour moi il y a moins de risques que cela arrive qu'avec un chat positif +++.

je ne suis pas sûre que cela change quelque chose...
être certains de la négativité d'un chat, cela demande trois tests successifs...car il n'y a pas d'intérêt de tester un chaton de trois mois...je trouve ça difficile à réaliser, et je me demande le bénéfice qu'on peut avoir, puisque tes chats ont des anticorps ? qu'est-ce qu'ils risquent ? comme je l'expliquais et comme tu le sais sûrement, un chaton peut faire un stress au changement de propriétaire et une poussée de corona, ce qui ne fait pas de lui un danger potentiel, il suffit de l'isoler deux mois...normalement, le taux doit redescendre...
chez moi, j'isole mais je ne teste pas, et je n'ai pas de soucis, je crois que pour beaucoup de gens, c'est une obcession cette maladie alors qu'elle tue peu en comparaison avec d'autres fléaux...je m'inquiéterais davantage de savoir avec quoi ont été nourris les parents de mon chaton....ça par contre, c'est une chose importante pour moi.

je rejoins Pascale, même si c'est qu'un avis personnel : je ne teste plus depuis qu'on m'a dit que je faisais vivre les laboratoires pour rien, maintenant plus de test de coronavirus, par contre j'isole (j'ai la chance d'avoir deux maisons pour pouvoir le faire) je surveille et si le chat ne présente ni diarrhée, ni problèmes ORL j'intègre.

Jenny a écrit:

En parlant de stress, on dit qu'une opération est l'un des pires stress pour le chat.
Alors quand faut- il stériliser nos chatons? seront ils moins sujets a développer une pif après une stérilisation à 3 mois plutôt qu'a 7 ?

beaucoup d'éleveurs qui ont eu des problèmes avec la pif, stérilise les chatons à 3 mois et n'ont plus de problème pus grand. La stérilisation est un stress et quand le chaton est encore dans le cocon familial c'est un stress évité. Il "faudrait" lors d'une stérilisation être sûr que le chaton n'est pas positif coronavirus (faire le test 3 fois : dixit une conférence que j'ai suivie) et après stériliser : vous voyez le stress que vous pouvez donner au chaton !

Personne n'a la solution miracle, chacun élève comme il veut et surtout comme il peut mais coronavirus ne veut pas dire pif et le faire sur un chaton de 3 mois cela n'a AUCUNE valeur. Si le chaton semble en pleine forme, sans rhume, sans diarrhée, à quoi cela sert de savoir s'il est légèrement positif ou complètement négatif..... sauf peut-être s'il est négatif de le mettre sous cloche pour qu'il n'attrape rien. N'oublions pas que nous sommes les premiers excréteurs et on a beau se désinfecter les mains, se déchausser, cela minimise peut-être mais cela n'enlève pas le risque 0.
Au moins les miens ils savent combattre, je les élève pas forcément à la dure mais comme ils sortent souvent en expo, en présentation féline et qu'on sait les microbes qu'il peut s'y trouver dans ces lieux, s'ils attrapent quelques choses c'est minime.

La PIF peut arriver à tout le monde, dans tous les élevages, rarement des épidémies, souvent des cas isolés, peut être d'ordre génétique, c'est pour cela qu'il faut étudier les lignées et ne pas avoir peur du non dit !

et .... 90 % des cas de pif n'en sont pas ! souvent les particuliers ne font pas d'autopsie....

j'ai retrouvé l'article que j'avais écrit pour le magazine de janvier

"Sur les traces de la PIF : (Par C. Boucraut Baralon)

Les coronavirus sont très élevés en élevage (+ 80 %) mais il n’existe aucun test à ce jour qui puisse discriminer les coronavirus entériques bénins à des formes pathogènes mutées causant la PIF.
Peu de chats développent la maladie et ce n’est pas contagieux. Le risque est maximal dans les 6 mois suivant la primo-infection et les chats atteints de PIF sont des chats de moins d’un an.

Il existe deux sortes de tests : les tests sérologiques qui détectent la présence d’anticorps dans le sang et les tests virologiques (RT-PCR) qui détectent la présence du virus par lui-même et ceci en particuliers dans les fèces.
Le dépistage des coronavirus ne se justifie que dans les grands élevages et les collectivités dans le but de mettre un plan de gestion sanitaire.

Le diagnostic doit être basé sur un RT-PCR quantitative, la sérologie ne présentant peu d’intérêt en élevage (de nombreux faux positifs et faux négatifs)

Le dépistage en élevage : savoir si l’élevage est contaminé ou non. Si un chaton arrive dans l’élevage et qu’il n’a jamais été en contact avec des coronavirus, il peut développer une PIF fulgurante si son système immunitaire ne sait pas se défendre.

S’il y a séropositivité il faut détecter les adultes excréteurs chroniques par RT-PCR quantitative. Si un chat a une charge élevée, il faut l’isoler pendant au moins un mois et le re-tester après cette période. Certains recommandent trois tests à trois mois d’intervalle. La recherche de virus dans le sang n’a aucun intérêt en dépistage.
"

ah oui c'est vrai, j'oublie que ça ne sert à rien de faire tester un chaton ! Et bien tout nouvel jeune arrivant chez moi ne le sera pas alors, puisque je ne peux pas isoler. Enfin, vu que j'affiche complet de chez complet, la question ne se pose même pas ! mdrrrrr

je ne dis pas que tout est simple, loin de là mais selon la conduite d'élevage que je fais depuis que j'ai assisté à plusieurs conférences et que je me refuse de tester mes chatons même avant de les vendre et même si on me paye le test (sachant qu'en plus sur un chaton cela n'a aucune valeur)

malheureusement des chatons qui meurent il y en a, et très rarement de la PIF mais souvent de ??? car certains ne veulent pas faire t'autopsie et certains vétos disent pif sans chercher ailleurs.

Je n'oublierai jamais une petite chartreuse d'une adhérente qui a été euthanasiée le soir du réveillon d'un noël pour soit disant protéger les autres chats de la famille, alors que le chaton avait juste une diarrhée due à la gardiose !!! no comment !

de toutes les manières le risque 0 n'existe pas, qu'on soit dans un environnement complètement négatif ou positif à un moment donné.

et la SCF a aussi écrit dans ce même texte :

"Dans une revue de 1999, P.J. Rottier conclut sur l’importance d’un système immunitaire capable sinon d’empêcher complètement l’infection, du moins de la contenir au maximum. Compte tenu des connaissances actuelles, il semble préférable de ne pas sélectionner une forte réponse anticorps et de privilégier une bonne immunité cellulaire (leucocytes et macrophages). Le problème est qu’aucun test ne permet de contrôler ce paramètre pour l’instant, et qu’on ne peut donc que choisir d’écarter de la reproduction les étalons et les femelles dont plusieurs ascendants et descendants sont décédés de la PIF.
Cette approche, basée sur la sélection des lignées a ses avantages : elle permet de limiter considérablement la probabilité de PIF si un chaton est placé dans un environnement corona virus-positif.
Une étude décrite par K. Hok rapporte le très haut taux de mortalité de chatons corona virus-négatifs lorsqu’ils sont placés dans un environnement corona virus-positif : 90 à 100% des chatons décédés dans les 2 mois suivant l’introduction des chatons dans l’environnement contaminé, à comparer avec le taux de seulement de 2 % à 12 % de mortalité chez les porteurs de corona virus.
Mais l'on constate aussi beaucoup de cas de chatons négatifs qui placés en environnement positif n'ont pas développé de PIF. Cela démontre qu'en l'état actuel de la recherche, les causes de déclenchement d'une PIF sont encore assez méconnus.
Pour l'instant, on a isolé des facteurs favorisant le déclenchement d'une PIF :
* La surpopulation qui favorise la multiplication des souches virales et leur mutation
* Le facteur génétique (certains chats sont plus exposés que d'autres à développer une PIF)
* Le stress biologique (maladies, chaleurs, gestation)
* FIV et FELV (les chats positifs ont plus de risques que les autres de développer une PIF

Bon, cette fois, je n'y comprend vraiment plus rien ! Au risque de paraitre bécasse ...

Finalement peuvent "attraper" la PIF les chats négatifs, faiblement positifs ou fortement positifs ...

J'ai compris que tester ne sert du coup à pas grand chose, mais que vraiment faire pour finalement prévenir cette PIF ? A part éviter de stresser le chat ... Travailler à développer son immunité ?

je pense que tout chat peut attraper la pif,

il en "résulterait" selon les conférences que j'ai suivie que le fortement positif et le négatif serait plus enclain à attraper la pif. Mais comme on ne sait pas isoler le coronavirus de la pif avec un coronavirus bénin, certains éleveurs préfèrent ne pas tester inutilement.

éviter le stress est déjà une grande chose, une bonne hygiène et surtout suivre ses lignées.

comme pour toute maladie qui peut être génétique, il faut surveiller les décès, faire des autopsies et prendre les conséquences qui s'imposent. En résumé, si cela s'avère génétique, pour n'importe quelle maladie, ne pas travailler avec de tel chat, j'ai eu le cas sur du HCM et pas en maine coon.

Quand tu dis "comme pour toute maladie qui peut être génétique" ... Tu veux dire le manque de défenses immunitaires propices à la mutation du Corona à l'origine de la PIF ? Pas que la PIF pourait être d'origine génétique ?

il y a des lignées à "PIF" si on peut dire, ou du moins dont le système immunitaire de la lignée est faible donc plus enclain à attraper la PIF.

donc lors de ses conférences que j'ai suivi, on demande de bien identifier quand un chaton meurt de la pif et voir si même mère ou mêmes parents et ne plus travailler avec.

Entièrement d'accord, je crois que tu as tout dit là !

Et sinon, comment booster l'immunité ? Tu parlais de la Chlorella Pascale, je croyais que c'était surtout pour "nettoyer" ?

j'utilise régulièrement le complexe défense de chez borkhuit


Pour renforcer le système immunitaire

Composition :

Maitaké : antiviral, immunostimulant

Lapacho : l’écorce de cet arbre est utilisé comme antibiotique, antiviral. Sa teneur en fer en fait un excellent anti-anémique et facilite la formation des globules rouges.


Plantain : Riche en iridoïdes et en mucilages, le plantain tire des propriétés antibactériennes et antitussives qui en font un allié apprécié dans les affections broncho pulmonaires ou rhino-pharyngées.

Tu donnes ca quand Florence, pendant la gestation? l'allaitement ? ou meme aux chatons ?