L'exclusivité du Birman

Le caractère du chat est très difficile à cerner. Il a ses têtes, comme les humains, mais il a aussi une attirance olfactive. Un chat sera souvent plus proche de celui qui transpire le plus, question de phéromones.

Toutefois, on peut toujours tenter de rapprocher un chat et un humain. Là, je n'ai pas assez d'éléments pour juger, si ce n'est que ton ami reste plus à la maison, et qu'il ne gronde pas souvent.

Une thérapie peut être tentée. Dans le pire des cas, elle n'aggravera pas la situation, mais en cas de réussite, il peut y avoir un mieux qui peut avec le temps devenir une réelle complicité.

Tu n'as plus qu'à transpirer plus que ton copain ! hihi

Chez moi c'est pourtant zhom qui transpire le plus

Ha c'est pour ça que la minette à les hormones en ébulition quand elle est en chaleur lol

Je vais arrêter le déo alors hihi

A la maison, ce n'est pas moi qui transpire le plus... et les chats me suivent partout ; par contre quand les minettes sont en chaleur, et surtout avec ma 1ère (nympho sur les bords), elles recherchent plus mon homme...

C'est triste !

Je te sens tendue. Je ne sais pas si c'est réel. Mais je pense que les chats n'aiment pas trop les gens tendus (en permanence).
Tu dis que ton copain est plus laxiste : peut-être es-tu "trop" à cheval sur les interdits, et s'il y en a trop, tu peux être vécue comme angoissante (donc à éviter) pour les chats ?

J'ai eu du bol avec Deepsea, il ne faisait rien qui ne me contrariait, ça a été facile (pleure). Kéa est différente, Indi aussi, mais j'ai appris à lâcher, et à interdire peu et doucement avec Indi, très sensible, facilement appeuré, ou "avec joie" (bruyamment mais sans colère, genre "ah la bonne blague ! quelle rigolarde, cette Kéa") pour Kéa, plus lente à piger (ou plus têtue...), qui a besoin de "bruit" pour stopper, mais qui n'aime pas du tout me sentir fâchée.

Je leur parle énormément. Mon mari se marre. Genre, je leur réponds comme s'ils avaient parlé : "ouais, t'as raison, c'est l'heure de se mettre à cuisiner, j'ai failli oublié, heureusement que tu es là ! Tiens, apporte-moi les oignons"
Ou je commente ce que je fais, ce qu'ils font... "T'as vu, Indi, ce qu'il a fait... c'est un sacré coquin, hein ?"
"Regarde, Indi, y'a Kéa qui court après une tomate... elle est folle, non ? quoi ? t'en veux une aussi, de tomate ? Mais t'aime pas ça, toi !"
si j'ai des soins à leur donner (couper les griffes ? Mais pour quoi faire ? on a un super tapis en coco, qui en prend pour son grade, mais au moins, ça fait une corvée de moins), je leur parle beaucoup. Mais je prends pour acquis qu'ils ne bougeront pas : en douceur, mais fermement, "c'est comme ça, pas autrement, mais y'a pas de raison de se fâcher ni d'en faire tout un plat". C'est une astuce "pro" (je suis instit) : sois convaincue de ton bon droit, et les autres le seront aussi ! ça marche d'enfer avec les enfants et les animaux (éprouvé sur chiens, chevaux, otaries, requins, singes...)

Bref, lâche-toi, gagatise, prends leurs "bêtises" à la légère quand c'est possible, joue aussi à "tu ne m'auras pas..." en les tentant avec des jeux, des jouets, sans pour autant chercher à les caresser systématiquement.
Mais tu peux aussi forcer de temps en temps : on le fait avec Indi, qui reste de plus en plus longtemps (enfin, de l'ordre de la minute...) dans les bras, mais toujours dans une ambiance détendue, "bonne blague sympa", et jamais longtemps (je repose avant qu'il ne parte de lui-même quand je sens qu'on approche de sa limite).